Toulouse, le 13 mai 2019 – Latecoere publie son rapport annuel 2018.
Le document revient sur l’activité 2018 du groupe aéronautique et incarne sa vision stratégique et ses ambitions fortes pour le futur.
Consultez le rapport annuel du groupe ici.
Dès son arrivée à la tête de Latecoere en 2016, Yannick Assouad, CEO, a engagé une profonde et méticuleuse transformation de l’entreprise. Des évolutions sont toujours en cours, mais le Groupe est d’ores et déjà méconnaissable, tout comme l’état d’esprit des équipes. Retour sur les événements marquants de l’année et sur les perspectives de croissance.
Elle a été une année de transition caractérisée par de forts investissements notamment dans notre outil industriel pour le rendre plus productif et plus innovant. Nous avons désormais des sites de production très performants, en particulier dans les pays à coûts compétitifs, mais également en France, avec notre nouvelle usine toulousaine 4.0. La digitalisation est déployée au cœur de l’outil industriel. Ce n’est pas facile mais c’est un choix très structurant pour l’avenir. Nous en avons également profité pour renforcer le niveau d’exigence concernant la sécurité des personnels, c’est d’ailleurs une vigilance de chaque instant.
Notre plan Transformation 2020 progresse au rythme prévu, tout comme nos réductions de coûts d’achat. Nous sommes plus compétitifs sur certains produits, à l’image des portes du 787 de Boeing dont les marges plutôt négatives au départ s’améliorent progressivement. D’un point de vue opérationnel, nous avons dû faire face à la défection d’un gros fournisseur pour la division Aérostructures, mais 2018 reste tout de même le point de départ d’un renouveau commercial pour nos deux branches.
Après les épreuves traversées ces dernières années, Latecoere est en ordre de marche et peut s’appuyer sur ses forces recouvrées. J’ai l’ambition de développer les positions du Groupe sur ses principaux marchés. Sur celui des Systèmes d’Interconnexion, le Groupe occupe déjà la 1re place pour le câblage de baies avioniques et la 2e dans les grands câblages avion. Pour la division Aérostructures, le renouveau est plus timide en l’absence, pour l’heure, de nouveaux grands programmes mais quelques succès notables ont été remportés en 2018. Un sentiment de fierté retrouvée prédomine chez les salariés.
Pour que les avionneurs et leurs partenaires continuent de faire appel à Latecoere, nous devons poursuivre nos investissements produit et renforcer notre capacité d’innovation. Notamment en ce qui concerne la branche Systèmes d’Interconnexion qui vit actuellement des révolutions technologiques, comme par exemple la transition du câblage cuivre vers la fibre optique pour les données. Notre premier atout, commun aux deux divisions, réside dans l’expertise de nos bureaux d’études. Extrêmement compétents dans leurs domaines respectifs, ils interviennent de la conception jusqu’aux tests et à la certification. C’est rare. Côté Aérostructures, c’est plus complexe, notamment en raison du grand nombre de compétiteurs. Si le Groupe est n° 1 mondial indépendant sur les portes, ce n’est pas le cas sur les tronçons de fuselage. C’est pourquoi nous misons sur les nouveaux matériaux, en particulier composites, afin d’être à la pointe de l’innovation.
Sur le marché des systèmes d’interconnexion, de nombreux domaines connexes sont attractifs, comme l’alimentation, l’éclairage et l’optique. Ce sont des « niches » technologiques où Latecoere pourrait croître par acquisition. Pour le marché des aérostructures, la compétition est plus vive, les investissements sont conséquents en conception et en outillage. Dans la perspective du futur de l’aviation, Latecoere devra participer à la consolidation du secteur. En effet, l’industrie aéronautique se consolide de manière horizontale plus que verticale, à l’image d’Esterline racheté par TransDigm ou de Zodiac Aerospace par Safran. On constate qu’il y a peu de synergies produits, l’objectif pour l’acheteur étant d’ajouter de nouvelles productions à son portefeuille. C’est notamment ce qui lui procure une force de négociation et surtout une résistance face à la pression sur les prix.
Les tendances sociétales actuelles sont annonciatrices de nouvelles générations d’avions. Reste à savoir quand elles arriveront. En 2020, 2021 ou 2025 ? Les avionneurs attendent ce moment propice où la technologie aura suffisamment avancé pour concevoir un nouvel avion, en rupture avec le précédent. De ces futures plateformes, Latecoere compte tirer de la croissance : l’aéronautique progresse deux fois plus vite que le PIB mondial. Ces nouveaux programmes sont donc indispensables pour assurer le développement du trafic aérien.
La protection de l’environnement est une de nos préoccupations majeures. D’ici à la fin 2019, Latecoere devrait être l’une des premières ETI à mesurer son empreinte carbone mondiale, pour ensuite mener des actions correctrices visant à la réduire. Plus largement, le Groupe a initié en 2018 un travail de fond visant à bâtir une stratégie RSE solide et cohérente, offrant une vision à 360 ° des risques et des enjeux de développement durable. Des plans d’action ciblés sont associés et réalisables dès 2019. Une telle démarche est incontournable pour un groupe qui anticipe son avenir et entend accompagner les grandes mutations du secteur aéronautique.
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